Emile Cohl a eu deux carrières dans sa vie.

Un artiste aux 1000 facettes

Fes gel est proster juste sine domte Runde.

Mais avant de présenter son oeuvre cinématographique, nous vous proposons de découvrir toutes les facettes de son oeuvre d’artiste.

– Assistant-prestidigitateur, en 1874, comme Méliès avant de faire du cinéma.

parmi esquets la Nouvelle Lune, Las Homes dAujour hui,

le Carilion, la Caricature, la Libre Parole, etc…

  • Il dessine les costumes d’un opéra-comique, et d’une opérette, écrit des vaudevilles, est parolier de chansons.
  • Membre du Groupe des Hydropathes et des Incohérents
  • Il invente des devinettes, des rébus, des jeux:
  • l’un d’eux lui vaudra une médaille de vermeil au concours Lépine en 1907

Lire Philatéliste, il dessine des fantaisies sur les timbres-poste, rédige des catalogues.

Travaille chez de grands philatélistes parisiens, constitue une belle collection.

  • Généalogiste et historien, il fait des recherches sur l’histoire de Paris, sur la Tapisserie de Bayeux
  • Caricaturiste. Elève et ami fidèle d’André Gill.

A 50 ans, il est allé de la caricature à l’invendon du Cinéma d’Animation (+de 300 films répertoriés par lui).

Il a su tout en y introduisant sans cesse poésie et humour, en exploiter à fond toutes les techniques qui ont été reprises par ses successeurs.

Des rébus, des jeux: l’un d’eux lui vaudra une médaille de vermeil au concours Lépine en 1907.

Emile Cohl a réalisé plus de trois cents films, dont il a laissé la liste manuscrite. Malheureusement, les quatre cinquièmes sont actuellement perdus.

Aussi est-ce toujours avec un immense plaisir qu’on apprend qu’un film est retrouvé quelque part ; mais c’est un événement trop rare !

Parce qu’il nous manque environ deux cent quarante films, il est difficile de porterun jugement complet sur l’œuvre filmique d’Emile

Cohl.

Les films les plus intéressants techniquement sont les premiers, réalisés chez Gaumont entre 1908 et 1910.

« Fantasmagorie » qui dure deux minutes et qui a été projeté pour la première fois le 17 août 1908 au Théâtre du Gymnase sur les Grands Boulevards de Paris, est considéré comme Le premier vrai dessin animé cinématographique dans le monde.

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« Drame chez les Fantoches » est le troisième dessin animé, le second « Le cauchemar du Fantoche » étant perdu.

Comme lé précédent, il est réalisé en traits blancs sur fond noir, comme s’il s’agissait d’un négatif.

Cela semble prouver plutôt qu’Emile Cohl ne disposait pas d’appareil de prise de vues vertical, et dessinait à la craie sur un tableau noir.

Puis on aura « Les Joyeux Microbes », critique assez acerbe de la société, ou du moins de certaines catégories de personnes,et on s’aperçoit qu’en un siècle, les choses n’ont guère changé :

le film reste d’une grande actualité.

« Les locataires d’à-côté » présente la particularité d’une division en deux parties de l’image, avec à droite des prises de vues réelles, et à gauche une grande diversité de cinéma d’animation.

Ce sont des prouesses techniques qui n’ont guère été imitées depais .